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Sécheresse : 5 aliments très gourmands en eau à consommer avec modération

Les avocats 

L’avocat est plébiscité pour ses propriétés antioxydantes et ses acides gras insaturés. Il est excellent pour notre santé mais il est nettement moins bon pour l’environnement. On estime que pour produire un kilo de ce fruit, il faudrait 1000 litres d’eau. Avec le gain de popularité de ce “super-aliment”, la culture d'avocats a alors explosé ces dernières décennies.

L’utilisation massive de l’eau pour faire pousser les avocats a déjà des conséquences pour les pays producteurs et les populations locales. Le sud de l’Espagne est aujourd’hui en situation de stress hydrique. Une situation bien sûr d’abord dûe aux aléas climatiques mais que la culture de l’avocat participe à aggraver. Au Chili, dans la province de Petorca, la production d'avocats participe à provoquer un assèchement des sols, contraignant les habitants à faire venir l’eau par camion. Enfin, au-delà de la question de la gestion de l’eau, les producteurs ont recours à un cocktail de pesticides extrêmement nocifs comme cela s’observe au Mexique où la culture de cet “or vert” est désormais entre les mains des cartels.
 

Les amandes 

Les amandes ont le vent en poupe et ça pourrait bien être une mauvaise nouvelle pour la planète. Riche en vitamines A, B et E, le lait d’amande représente aujourd’hui les deux tiers de la consommation de laits végétaux, note Futura Planète. Gourmandes en eau, les amandes sont principalement produites en Californie.

Le sucre

Selon une étude de WWF, le sucre est l’une des cultures les plus nocives pour l’environnement. En plus de participer à la destruction de la biodiversité, la culture sucrière demande énormément d’eau.

Dans certaines régions du monde sujettes à la sécheresse, les populations voient les plantations de cannes à sucre pousser alors que l'eau se fait rare. Au Pakistan, les quatre cultures principales, le blé, le riz, la canne à sucre et le coton consomment “80 % de l’eau utilisée dans le pays”, alors qu’elles ne contribuent “qu’à hauteur de 5 %” au PIB national”, précise The Express Tribune. 
 

Le chocolat 

Selon la Banque Mondiale, la culture du cacao aurait provoqué la destruction de deux à trois millions d’hectares de forêt tropicale entre 1988 et 2008. Mais l’impact de la production de chocolat est doublement dommageable pour l’environnement puisque les cacaoyers sont extrêmement gourmands en eau (entre 10 et 15 litres par jour).

La viande

Faut-il réduire sa consommation ou tout simplement arrêter d’en manger ? Consommer de la viande à outrance a un impact significatif sur l’environnement. 64% des terres cultivables dans le monde sont alors dédiées à la production de viande. En plus des émissions de gaz à effet de serre, cela demande énormément d'eau.

Enfin, les élevages industriels (viandes et oeufs) ont globalement pour conséquence de polluer les eaux en rejetant “dans l’environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants”, précise GreenPeace.