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Comment réduire l’impact environnemental de son animal de compagnie ?
2 min
Ils sont mignons, câlins, joueurs ou protecteurs… Les animaux de compagnie - chiens, chats, poissons, parmi les plus communs - ravissent les humains qui les adoptent. 56 % des habitants de la planète en possèdent un ! Toutefois, les animaux de compagnie ont une face sombre : leur impact environnemental important… Heureusement, quelques bonnes pratiques permettent de l’alléger.
Premier levier d’action : l’alimentation
Les animaux de compagnie consomment de la viande, dont la production est très fortement émettrice de CO2, notamment. Brenda et Robert Vale, deux professeurs spécialisés dans le développement durable de l'université de Victoria à Wellington, en Nouvelle-Zélande, affirmaient ainsi en 2009 qu’un Berger allemand a par exemple un impact carbone annuel similaire à une grosse voiture ! Depuis, leurs chiffres ont été contestés, notamment car la majorité de la nourriture pour animaux vient de sous-produits de l'industrie alimentaire humaine, qui seraient jetés autrement. Mais quid si nous, humains, consommions moins de viande ?
Pour nourrir son animal de manière écologique, optez pour des croquettes à base de farines d’insectes, proposées par de plus en plus de sociétés.
Remplacez également de temps en temps les protéines de la viande par du jaune d’oeuf. Donnez-lui aussi les restes qu’il peut manger, au lieu de les jeter à la poubelle. Et surtout, ne le sur-nourrissez pas ! Sa santé vous remerciera également.
La reproduction incontrôlée des animaux pose aussi problème
Selon la Ligue de protection des oiseaux (LPO) en France, la stérilisation évite une reproduction anarchique de nos amis poilus. Ainsi, ils ne vagabondent dans la nature à la recherche d’un partenaire, en croquant au passage des espèces en danger. On peut aussi accrocher une petite cloche au collier de son animal pour faire échouer toutes ses tentatives de chasse. Les oiseaux vous remercieront.
Dernier problème de taille : les déjections
Côté petit coin, il y a également des leviers d’action. La production de litière pour les chats impacte le réchauffement climatique, alimente l’épuisement des ressources minérales et fossiles, et la perte de biodiversité, explique l’Agence de la Transition écologique (Ademe) française. Cet organisme recommande d’acheter de la litière certifiée par un label environnemental garantissant la non utilisation de matières premières non-renouvelables (tourbe, argile, par exemple), l’utilisation de matières recyclées (fibres de bois), et un fort pouvoir absorbant (donc on en met moins).
Dans la nature, ramassez également les déjections de votre chien pour les jeter à la poubelle. Selon une étude publiée en février 2022 dans la revue Ecological Solutions and Evidence, leurs déjections laissent de l’azote et du phosphore dans la nature qui nuit à la biodiversité. Pour cela il doit être tenu en laisse, ce qui évite aussi qu’il chasse des espèces en danger.